Baisse des émissions de CO2 : pourquoi et comment les entreprises doivent s’y mettre 

La baisse des émissions de CO2, aussi appelée stratégie bas carbone, est devenue un tel enjeu que de plus en plus de clients, partenaires et fournisseurs sont attentifs aux actions engagées dans le domaine. La transition écologique et la décarbonation font désormais partie des leviers de performance.

A lui seul, le secteur industriel génère aujourd’hui près de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. Si de nombreuses actions ont déjà été engagées, il reste de nombreuses pistes à explorer. D’autant que la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise la neutralité carbone à horizon 2050… L’industrie devant réduire ses émissions de 35% à 2030 et de 81% d’ici 2050.

Baisse des émissions de CO2 : pourquoi et quels leviers actionner ?

  • Optimiser la consommation d’énergie en travaillant l’efficacité énergétique,
  • Electrifier les process, diversifier l’approvisionnement, intégrer les énergies renouvelables et de récupération (EnR&R), à savoir le ‘mix énergétique’,
  • Travailler l’efficacité matière et le recyclage, via l’économie circulaire.

Les bénéfices s’avèrent rapidement visibles non seulement d’un point de vue sociétal mais aussi environnemental : réduire ses émissions de CO2, c’est aussi générer des économies sur les dépenses, réduire sa dépendance aux énergies fossiles, payer moins de taxe carbone si l’on est concerné mais aussi valoriser toute l’image de l’entreprise !

Les CCI Hauts-de-France accompagnent toutes les entreprises désireuses d’agir, à quelque niveau que ce soit. L’objectif est évidemment d’amener l’entreprise à se poser les bonnes questions : pourquoi s’engager en faveur d’une stratégie bas carbone ? Quelles sont les obligations et réglementation en la matière ? Comment connaitre son impact CO2 ?

Comment entamer une démarche de réduction de CO2
en tant qu’entreprise ?

Une démarche de décarbonation, à savoir une baisse des émissions de CO2, s’appuie généralement sur trois grandes phases, que l’on peut résumer par comptabiliser, réduire et compenser.

Estimer son empreinte carbone

‘La première étape de comptabilisation permet de réaliser un état des lieux pertinent sur le périmètre d’action voulu’, entame Tanguy Ledoux, chargé de projets Développement durable Rev3 à la CCI Hauts-de-France. ‘Cela permet d’avoir une « photographie carbone » comme point de départ de la démarche. Et de se poser les bonnes questions. Quels sont mes principaux postes de consommation CO2 (eau, énergie, déchets, mobilité, etc.) ? Comment je priorise les actions à mener par la suite ? Sachant que cette phase doit aussi servir à mesurer le chemin déjà parcouru en intégrant les bonnes pratiques engagées’.

Réduire ensuite les consommations de CO2 sur les flux identifiés 

‘On s’attachera ici à optimiser et réduire chaque flux selon son importance d’impact carbone et en répondant à trois questions : comment faire avec moins ? comment faire mieux ? comment faire différemment ?’.

Compenser son empreinte carbone

Citons quelques exemples qui peuvent être faciles à mettre en place pour une entreprise : Se tourner vers de la fourniture d’électricité verte ;  réaliser un audit énergétique complet ;  optimiser ses compresseurs d’air comprimé ; faire du relamping en changeant ses lampes pour des LED ; réduire et travailler à une meilleure valorisation des déchets ; récupérer les eaux pluviales pour les sanitaires ; miser sur l’autoconsommation via des panneaux solaires ; installer une station d’épuration alternative, trouver de nouveaux modèles économiques tels que l’économie de fonctionnalité…

‘La compensation carbone doit au final être le dernier outil de réduction de son empreinte carbone’, conclut Tanguy Ledoux. Elle consiste à réduire ses propres émissions de CO2 par le biais de programmes de réduction d’autres émissions de CO2 dans le monde.

Chaque entreprise étant unique, la volonté de rev3 est d’accompagner de manière sur-mesure chaque dirigeant dans sa stratégie globale bas carbone. Le but étant d’assurer au mieux l’adéquation entre pérennité économique et développement durable pour chaque entreprise.

-Plan France 2030-
Pour accélérer la sortie des combustibles fossiles dans l’industrie, le gouvernement dote une enveloppe budgétaire de 150 millions d’euros dans le cadre de l’appel à projets

‘INDUSTRIE ZERO FOSSILE’

3 volets dédiés respectivement

à la production de chaleur biomasse
aux projets d’envergure d’efficacité énergétique et d’évolution des procédés
aux petits projets de décarbonation portés par les PME et ETI.

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