Friterie du Parc : une reprise d’entreprise en douceur avec la CCI

A Hondschoote, la Friterie du Parc a changé de main. Une transition en douceur grâce à l’accompagnement de la CCI.

De client à patron ! Depuis le 1er janvier, Pierre Hénocq est le nouveau patron de la Friterie du Parc à Hondschoote. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas tardé à imprimer sa patte : embauche d’un salarié supplémentaire, une ouverture 7 jours sur 7, de nouveaux plats à la carte comme la brochette et la langue de boeuf ou le fish and chips, le passage prévu de la terrasse de quarante à soixante-dix places.

Une aide financière d’Initiative Flandre pour aider à la reprise de l’entreprise

Pour reprendre, le quinquagénaire a pu bénéficier de l’aide d’Initiative Flandre qui lui a consenti un bienvenu prêt à taux zéro de 36 000 euros. L’accompagnement a aussi été essentiel du côté du vendeur, reconnaît quant à lui Jean-Emmanuel Llorente, qui tenait cette affaire depuis 2007 et souhaitait vendre pour prendre sa retraite.

La CCI m’a beaucoup aidé, elle connaissait mon commerce. Ça aurait été compliqué de le faire seul. Vendre une affaire, ça ne se fait pas en un tour de main.

Concrètement, après avoir estimé un prix avec son comptable, Jean-Emmanuel Llorente a pu le faire valider avec la CCI, « ce qui aide clairement quand on discute avec un acheteur. » Ensuite, sa conseillère CCI, Laurence Hennebelle pouvait recevoir les repreneurs potentiels et lui faire son retour.

Elle avait une vision plus large et à plus long terme que moi sur le dossier. Ça nous a permis d’écarter les candidatures qui paraissaient moins solides et convaincantes.

Un accompagnement pas à pas à la reprise d’entreprise

Conseillère à la CCI, Laurence Hennebelle a accompagné cette vente.

 J’ai visité l’établissement et proposé un diagnostic évaluation Booster transmission. Ce diagnostic permet d’évaluer tout ce qui rentre en compte dans la cession : banque, clients, fournisseurs, salariés, le modèle économique, le matériel utilisé, l’étude de l’environnement commercial, etc.  Cela consiste aussi à regarder également l’immobilier d’exploitation : le cédant veut-il vendre ou louer ? Quelles sont les perspectives de développement dans le cadre d’une reprise ?

Dans le cas de la Friterie du Parc, « l’entreprise était prospère et n’avait pas vraiment de faiblesse avec un matériel quasiment neuf, de qualité, indique Laurence Hennebelle. On a donc calculé une valorisation avec les trois derniers exercices comptables avec une fourchette haute et basse ».

La vente a duré un an et demi… mais la friterie n’est pas encore tout à fait de l’histoire ancienne pour Jean-Emmanuel Llorente. Avec la réforme des retraites, il doit encore travailler quelques trimestres… Il est donc devenu salarié de son ancienne friterie jusqu’au printemps 2025 !

Vous aussi, vous réfléchissez à transmettre ou à reprendre une entreprise au lieu de créer  ?